Tout savoir sur le Growth Hacking

Généralement lorsqu’une entreprise veut se faire connaitre par la population, elle fait appel aux techniques publicitaires telles que des panneaux d’affichage, des publicités télévisées, des caravanes mobiles, des marches… Toutefois, ces méthodes sont très coûteuses. Voilà pourquoi certaines entreprises (startup) utilisent plutôt ce qu’on appelle le « growth hacking » pour se faire connaitre. La question ici est celle de savoir ce qu’on entend par « growth hacking« , de quoi il s’agit réellement ?

Le growth hacking : de quoi il s’agit ?

Le « growth hacking » ou en français « piratage de croissance » est un ensemble de techniques, de méthodes utilisées par certaines startups dans le but de croître. L’on doit ce nom à un informaticien américain du nom de Sean Ellis qui l’a prononcé spontanément pour désigner le métier qu’il faisait à l’époque dans une startup.

De quoi s’agit-il exactement ? Il s’agit d’une méthode de E-marketing employé par les startups technologiques pour faire connaitre leur site et de ce fait augmenter leur croissance. La particularité ici est que le growth hacker a carte blanche sur les techniques qu’il utilisera tant qu’elles fonctionnent et qu’elles fonctionnent rapidement.

Quelles sont ces méthodes?  Les méthodes employées par les growth hacker ne sont pas rendues publiques ; celui-ci doit faire preuve d’ingéniosité pour pouvoir réussir sa mission. Par conséquent, il peut parfois être amené à user de tromperie ou toutes autres techniques douteuses pour faire croître sa boîte. Ici c’est la fin qui justifie les moyens.

Pourquoi certaines startups font du growth hacking ? Il faut d’abord noter qu’une startup est une entreprise en développement, c’est-à-dire qu’elle ne possède pas encore les moyens et ressources nécessaires pour se faire connaitre. Voilà pourquoi elle fait appel aux growth hacking, car les méthodes utilisées par ceux-ci sont relativement moins coûteuses, mais tout de même efficaces.

Le growth hacking : La procédure

La procédure employée par le growth hacker est résumée dans ce qu’on appelle « le tunnel de conversion AARRR » qui regroupe toutes les étapes que doit suivre ce dernier pour réussir sa mission. AARRR signifie Acquisition, Activation, Rétention, Revenu et Recommandation.

  • L’Acquisition

C’est la première étape, il s’agit ici pour le growth hacker d’élaborer des mesures pour faire connaitre son site par le plus de monde possible.

  • Activation

Ici, ayant déjà fait connaitre son site par la masse, il question d’élaborer des stratégies pour capter l’attention des internautes et faire en sorte qu’ils s’intéressent à son site. Le but est de transformer les internautes en utilisateurs.

  • Rétention

Voici une étape importante, c’est ici que réside le plus gros du travail. Il s’agit d’un ensemble d’astuces utilisées pour fidéliser vos internautes. Ce pourrait être des bons de réduction, la création d’évènements… L’objectif ici est que les utilisateurs soient régulièrement actifs sur son site.

  • Revenu

Maintenant l’aspect. À ce niveau, il faut faire rentrer de l’argent et pour cela, il faudrait que vos utilisateurs deviennent des clients en réalisant des actions qui feront gagner de l’argent à votre site.

  • Recommandation

Si les précédentes étapes ont été effectuées avec succès, alors la mission est réussie. Ici le travail revient à vos ambassadeurs qui étaient au préalable de simples utilisateurs. Le but est de recommander votre site à d’autres utilisateurs qui à leur tour deviendront aussi des ambassadeurs et la chaîne continue sans fin.

Exemples de growth hacking

Plusieurs startups technologiques ont à un moment donné fait du growth hacking. Notamment :

  • Twitter

Pour captiver l’attention de leurs internautes, twitter et bien d’autres réseaux sociaux utilisent les coordonnées téléphoniques et même les coordonnées GPS de leurs internautes pour leur proposer des possibilités d’amitié et aussi leur position. Ce qui rend ces derniers plus actifs.

  • YouTube

YouTube a aussi fait appel aux growth hacker pour se développer ; son astuce était de donner la possibilité aux internautes de télécharger les vidéos de leur choix et aussi de publier en retour.

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